Lettres

 

 

_____----------Orphée----------_____

 

Faire de la Vie un fétiche, alors que ce concept n'est qu'un terme grandiloquent - surtout s'il est affublé d'une majuscule, pour une agitation moléculaire à la fois vaine et stupide ! Mais il faut idolâtrer, prier, s'abaisser, s'humilier. Il faut - n'est-ce pas ..." aimer la vie ".

Le détachement serait-il une question de paresse ? Peut-être serait-il plus sensé d'utiliser la vie, de l'employer... « chevaucher le tigre » (Evola). Mais dans quel but ? La curiosité. Je n'en connais pas d'autre.

Claude Ognois

 




 

Afin de se prémunir de cette haîne de la curiosité, il est hautement conseillé de se nourrir d'une bonne et saine littérature...

Celle de Pline le Jeune est particulièrement motivante. C'est celle d'un homme à la sensibilité profonde, déjà en rupture avec celle de ses contemporains (sa lettre à Caninius en témoigne). Sans conteste, sa correspondance est à ranger parmi les chefs-d'euvre de l'Antiquité.
Voici donc trois lettres, sélectionnées avec soin : elles présentent une morale de l'aristocratie et de la sérénité aux esprits de notre époque toujours trop occupés.



__à Pomponius Bassus
(retraite et quiétude)

__à Calvisius
(l'autre versant de la curiosité)

__à Aristo
(éloge de la vertu des Anciens)

 

 

 

 

La traduction de ces Lettres de Pline le Jeune est l'oeuvre de Daniel Stissi (aux éditions Arléa).